dimanche 6 septembre 2009

Arnaud et son iPhone - Ep. 4

Déjà l'épisode 4 ! En fait il s'est passé un nombre incalculable d'évènements depuis le dernier post ! Le temps pour moi de remettre de l'ordre dans mes méninges et c'est parti pour la recap' !

D'abord malgré tout ce que l'on pourra dire d'Apple et de son business plan verrouillé a souhait, l'iPhone reste un outil, euh je veux dire un téléphone très réussi. Très réussi, car l'OS dont la firme de Cupertino l'a équipé est plein de possibilités et de capacités. Nous allons voir pourquoi dans les lignes ci-après.

La dernière fois je vous avais exposé mes petits soucis sur iTunes et les quelques applications que j'avais installées sur l'iPhone. Cette fois, nous passons la vitesse supérieure car je veux vous parler de jailbreaking. Derrière ce terme barbare, se trouve un concept que tout une frange de la population geek a compris depuis qu'Apple a lancé son appareil. "La sortie de prison" ou "l'évasion" en seraient de très juste traductions pour ce terme. En effet, Apple ayant compris très tôt qu'il était nécessaire de verouiller ses softwares, la possibilité qui était ainsi offerte d'utiliser les formidables ressources d'un tel appareil s'en est trouvée bridée et par voie de conséquence, les utilisateurs se trouvaient frustrés. En d'autres termes, comment un appareil qui intègre à la fois une boussole, un accéléromètre, le navigateur Web du constructeur, etc... peut-il se cantonner à ce qu'Apple a décidé de faire de son appareil. De même, la tentation était trop grande de flanquer un coup de pied dans son modèle économique ! C'est en partie, l'une des raisons qui motive les utilisateurs à jailbreaker leur appareil : l'utilisation des applis crackées. Je vous le dis tout de suite, parfois ça marche et parfois, ça ne marche pas !

Le jaibreaking permet donc de s'affranchir de l'AppStore et donc d'éviter d'envoyer des sous à Cupertino ! Ce point, d'ailleurs, est plutôt discutable si l'on estime que tout travaille mérite salaire.
Techniquement, le jailbreaking utilise des failles que le constructeur n'a pas encore identifié.
Ainsi depuis que l'iPod est sorti des chaines d'assemblage, des petits malins n'ont eu de cesse que de s'attaquer au micro-programme (dans le texte, c'est un firmware, le logiciel qui prend en charge les taches courantes sur l'appareil : naviguer dans les menus ou répertoires, activer des taches, passer des appels, etc...), afin modifier le comportement de ces matériels. Il y a eu donc l'iPod, maintenant il y aussi l'iPhone. Il n'échappe pas à la règle donc.
Quels autres intérêts de jailbreaker ? Si ce n'est de modifier le comportement et les illustrations de l'appareil (c'est déjà pas mal vous me direz), ben pas grand chose. Il est évident que l'exercice du jailbreak est réservé aux geeks, férus d'informatique et désireux de jouer un peu avec cet appareil. Un jouet pour grands gamins en quelque sorte !

Revenons a notre iPhone vierge donc de toute corruption applicative et opérationnelle. Au départ, mon iPhone était en 3.0 (comprenez que la version du firmware OS iPhone était la 3.0). Ensuite, je l'ai upgradé en 3.0.1 à l'aide d'iTunes. Pas de quoi donc de casser trois pattes à un canard. J'en viens au plus intéressant : comment je me suis mis au jailbreak. Il suffit en réalité d'aller sur les forums spécialisés (tapez par exemple dans Google "iPhone 3.0 jailbreak", le résultat est tout bonnement édifiant ! Ce qu'il y a d'encore plus surprenant, ce sont les modes opératoires que l'on se refile de forum en forum (il n'est pas rare de voir le même texte a la virgule près sur deux forums) Par contre, malheureusement pour certains, je ne détaillerait pas la manip', là n'est pas mon propos !
En prenant un mode opératoire suffisamment détaillé, je me suis donc attelé à la tache. Je me suis donc téléchargé "redsn0w", un petit utilitaire nécessaire dans la procédure. Et finalement j'ai fini par réussir ma manipulation. J'ai fait redémarrer l'appareil (avec un ananas au lieu de la pomme à un moment !) et là, c'est assez dérangeant, l'appareil est presqu'identique à sa configuration initiale à l'icône "Cydia" près. En réalité, c'est là que tout se joue puisque Cydia est un installateur d'applications. Dans l'absolu, plus besoin donc de passer par iTunes. Dans la réalité, Cydia a besoin d'un petit paramétrage : les tutos (comprendre les tutoriels) qui trainent sur le Web sont suffisamment détaillés pour aller jusqu'au bout du jailbreak.

Tout allait bien jusqu'au jour ou je suis monté de version d'OS. Ainsi lors d'une manipulation malencontreuse : je cherchais alors a mettre un programme qui me permette d'avoir 5 icônes dans la barre du bas (rien que ça !) Ben j'avoue : j'ai paniqué ! De peur d'avoir planté mon téléphone, j'ai fait des restarts alors que mon téléphone était encore branché a l'ordinateur. Grave erreur s'il en est : mon iPhone s'est upgrade en 3.1 et là, malheur ! Le jailbreak n'était plus efficace ! Me revoilà donc avec un téléphone de base sans la moindre customisation. Même si je prenais cet état de fait comme une punition, j'en restais néanmoins confiant que le jailbreaking du 3.1 qui devait certainement sous peu être opérationnel. Et effectivement opérationnel, il le fut, mais uniquement pour les MacUsers (utilisateurs de Mac). Car il faut dire ce qui est, c'est que les personnes qui mettent au point, le jailbreak travaillent d'abord sur des Mac. Et ensuite seulement, ils exportent leur travail sous Windows.
Donc depuis récemment l'utilitaire "blakra1n" est disponible sous Windows. Et je dois admettre que la procédure était encore plus simple que la première !
Une fois jailbreaké, pas question de paniquer ! Ma première customisation sera donc d'installer le package "five icons dock" (tableau de cinq icônes). Et là... Le springboard (le tableau d'icônes sur l'écran) est relancé. Et je suis désormais capable de mettre cinq icônes dans la barre du bas ! Génial quoi !
Bon le plus angoissant, c'est que j'entrevois les possibilités qui sont permises par ce simple jeu de mise à jour. Et puis, il suffit simplement que quelqu'un vous parle de telle ou telle application pour vous persuader d'en faire autant sur votre appareil (certainement un réflexe geek d'ailleurs), fonctionnellement parlant. Le deuxième package se nomme "SBsettings" (SB pour SpringBoard) et permet d'activer/désactiver certaines fonction de l'iPhone (téléphone, le wi-fi, le Bluetooth, etc...) quelle fonctionnalité intéressante ! En désactivant certaines fonctionnalités, on peut mieux gerer l'autonomie du téléphone (il faut dire que ce n'est pas son point fort)
Un troisième : "StatusNotifier" permet d'afficher des icônes (SMS, MMS, appels manqués, etc...) dans la barre de statut (en haut), sans même se délocker.

Comme vous pouvez le constater le jailbreak n'est pas tout à fait un jeu d'enfant mais en même temps, il n'est pas trop difficile à réaliser. En réalité donc, ce post s'adresse à celles et ceux qui souhaitent en savoir un peu plus sur le jailbreak, ou qui voudrait bien franchir le pas.
De mon humble avis, si vous vous posez déjà la question sur son opportunité, tôt ou tard, vous jailbreakerez votre appareil.
Dernier conseil : vérifier bien la version de l'OS de votre iPhone ainsi que le modèle, car il existe, au moins pour chaque cas, une version du break par appareil !

A bon entendeur donc.

mardi 1 septembre 2009

Arnaud et son iPhone - Ep. 3

Bon alors la, ce devrait a ce moment, que je devrais crier "victoire" ! En effet, j'ai réussi a récupérer mon ordinateur et après avoir les installations a minima, j'ai pu enfin installer iTunes. Ah iTunes ! Depuis le temps que j'en entends parler, il était enfin temps que je m'y mette ! Seulement, en n'ayant pas d'iPod, ni de Mac, ça aurait été inopportun d'installer ce logiciel. Et pourtant, c'est bien autour de ce logiciel que s'articule toute la logique commerciale de la firme de Cupertino. En effet, rien ne peut être fait, ajouter ou supprimer sur l'iPhone sans ce fameux logiciel.

Bon je voulais attendre aussi quelques jours avant de donner mes impressions sur le sujet.
En tout premier lieu et avant toute chose, il faut donc installer iTunes comme tout à chacun l'aurait fait. L'installation est simple et se déroule sans encombre. Ensuite, il faut se déclarer un compte sur le iTunes Store/Apple Store, avec la fameuse entrée du numéro de carte bleue (pour les achats en ligne). Bon ! Après quelques pérégrinations au niveau de mes identifiants, j'arrive enfin à me déclarer - gros moments de soulagement !

Ensuite, il faut se faire la main avec iTunes : la première chose que je fais, c'est déclarer mes répertoires où j'ai ma musique. A l'instar donc de ce qu'aurait fait Picasa pour mes photos, iTunes s'empare allègrement de mes chansons et me propose donc mon audiothèque, matérialisée sous la forme de petites vignettes (avec ou sans illustration d'ailleurs).
Il faut ensuite créer des listes de lecture et les synchroniser avec l'iPhone. Cette synchronisation permet de charger l'appareil avec sa propre musique et de prendre - enfin - son iPhone pour un iPod !

Mais cette utilisation, je dirai, reste assez normale limite banale puisque Apple maitrise ce rayon depuis bien longtemps, avec la gamme des iPods. Non, ce qui m'intéresse, c'est ce qu'il y a dans l'AppStore ! En effet, ce qui m'intéresse ce sont les applications couplées au GSM, comme l'Internet mobile (ce que je suis en train de faire). Et puis il y a toutes ces applis dont la presse spécialisée s'est faite l'écho. Je ne dis pas que je virai a l'obsession mais l'un des points forts de Apple, c'est d'aiguiser ou de susciter la curiosité de ceux qui ne sont pas encore convertis. Donc, j'ai activé le catalogue de l'AppStore. Ma réaction a été le mélange entre de la frustration et la joie de découvrir un nouveau terrain de jeu, un peu a l'image d'un geek que l'on aurait colle devant un nouvel ordinateur hyper-puissant, mais qui serait totalement dépourvu de jeux dessus. Dans ces cas, on aurait presqu'envie de trucider la personne qui vous a collé devant !! Ben la, c'est pareil sauf que c'est totalement volontaire. Et je suis pas loin de me dire que c'est un nouvel engin de torture, celui du XXIe siècle en quelque sorte.

Revenons a nos applis, regardons les applis gratuites... Bon il n'y en a pas beaucoup de très bonnes ! Je viens de comprendre que si je veux quelque chose de bien, il va falloir faire marcher la planche a billet. A billet, la métaphore est quand même exagérée puisque le prix moyens des applis dans l'AppStore se situe autour de 4€, pas de quoi donc vendre père et mère pour s'amuser un petit peu sur le jouet de la firme de Cupertino. La première appli que je télécharge donc c'est Wikipedia (gratuite), puis SFR Wi-Fi (sur les recommandations du vendeur de SFR). Ce sera ensuite Seadragon (appli de Microsoft permettant d'afficher des images en HD, mais dont l'utilité reste encore à avérer). Il y a aussi Evernote, Shazam, Facebook (évidemment), Remote, Fstream... C'est a peu près tout, en tout cas pour ce qui est gratuit !
Mais je ne souhaitais pas m'en tenir a ce petit périmètre, je voulais par exemple, retoucher mes photos, les recadrer, etc...
Mais ce type d'appli est manifestement payante.
Sur le site de lepoint.fr, j'avais entendu parler de "metro Paris" qui permet de se renseigner sur ses déplacements en transports en commun à Paris. Il y a aussi "PerfectPhoto" qui permet justement de retoucher ses photos. "Genius", quant à cette appli, elle permet d'utiliser un zoom numérique associé à l'appareil photo. Bon, là n'est pas le but de mon propos, car bien derrière le simple fait de télécharger des applis, c'est d'abord de devoir les utiliser. Non pas qu'elles ne soient pas bien conçues mais de l'aveu même d'une personne qui à un iPhone depuis plus longtemps que moi : il n'a seulement pas eu le temps de toutes les utiliser !
Ben pour moi, c'est pareil : j'en ai téléchargé seulement quelques unes... et il y en a déjà certaines que j'ai même pas encore ouvertes !! Il faudrait y voir peut-être une rançon de l'abondance !!

La prochaine fois, je parlerai un peu des applis que j'ai sur mon téléphone.. euh, je veux dire mon iPhone !