Ensuite parce qu'il y a dedans des scènes gore vraiment sales... Et enfin certains plans de caméra se mettant à la place des victimes, cela en rajoute au malaise général que dégage ce long-métrage.
Parlons un peu du film.
L'histoire d'abord est plutôt sordide. Un photographe qui vise le sensationnel se prend d'une obsession à suivre une personne qui travaille dans un abattoir et qui serait liée à une série de disparition mystérieuses.
C'est un peu tiré par les cheveux, pour ne pas dire sordide. Du coup les scènes de boucherie sont assez dures à soutenir et le film lorgne rapidement sur le genre de la franchise "Hostel". Disons le clairement, le réalisateur n'a pas lésiné sur l'hémoglobine. Je dirais même plus, il a du obtenir un rabais tant la quantité y est importante.
Tu vas déguster mon pote... |
Parlons ensuite des acteurs, on retrouve dans le casting Bradley Cooper, nettement séduisant que dans "L'agence tous risques". Sa performance est d'ailleurs plutôt erratique, tant il semble perdu dans ce funeste registre. L'impression est telle que l'on se demande même s'il ne va pas mourir à la fin, tant sa composition fait penser à celle d'un second rôle !
J'ai une de ces têtes le matin !! |
Ensuite, il y a Leslie Bibb (que l'on aura entraperçu dans la franchise Marvel des "Iron Man") qui est plutôt convaincante dans le rôle féminin.
La mention spéciale va sans nul doute à Vinnie Jones qui campe le tueur implacable et impitoyable. Comme quoi, il n'y a pas besoin de parler pour avoir des bons rôles ! On notera des guests comme Brooke Shields et Peter Jacobson (le Dr Taub dans la série "House M.D.")
Je ne sais pas si je vais spoiler, mais le twist (car il y en a un) était assez prévisible et certains éléments permettent de le sentir arriver environ une demie-heure avant. Ce qui me rappelle un peu "Jusqu'en enfer" de Sam Raimi où les protagonistes ne peuvent en réalité, pas échapper à leur sombre destin (généralement manigancé par une obscure force maléfique).
Pour conclure, le film oscille joyeusement entre l'école de Barker et celle de Romero : il y a des tripes, du sang, des pleurs, des larmes. On en prend plein la gueule pendant plus d'une heure avec un petit côté pervers, jouissif et sadique qui interpelle forcément. À réserver à un public ostensiblement amateur de tripailles et d'étripages gratuits, les autres passeront leur chemin sans hésitation.
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